Nouveau travail d’écriture, celui de l’écriture automatique, écrire tout ce qui traverse mon cerveau, d’où le manque de ponctuation et de grammaire.
Ce texte va de paire avec un travail graphique sur le cercle.
Bonne lecture! ;)
* * *
Cette force gravitationnelle qui m’attire doucement vers le fond du gouffre dans lequel je suis tombée sans avoir pu me raccrocher au bord glissant et gris de la paroi limpide du trou béant qui m’englobe et m’avale toute entière sans que je ne puisse rien y faire ; et mes cris se perdent dans l’espace sombre dans lequel je tombe et je prie pour ne pas mourir et je prie pour ne pas exploser en 1000 morceaux lorsque j’arriverai au bout du tunnel ; et c’est dans cette obscurité que j’entends ta voix qui m’appelle ta voix qui dit mon nom encore et encore et encore et qui me dit qu’elle m’aime et qu’elle me chérit et en entendant ta voix je revis et je n’ai plus peur et mon cœur sourit et scintille et je pétille de savoir que tu m’aimes.
Moi qui tombais dans le trou de mon cœur abandonné et vide je retrouve maintenant la joie et la force et le bonheur de vivre je n’ai plus peur et je sens toutes les peine s’envoler et partir dans un lieu lointain et je sens toutes les extases revenir au sein de mon âme.
Tu m’appelles et je me sens vivante vivante vivante vivante vivante vivante vivante…
Sans toi je ne suis rien, rien qu’une ombre seule et errante . Quand tu me parles moi je chante.
Tu arrives, dans ma vie et dans mon corps et dans mon existence, comme un soleil après la plus longue nuit du monde lorsque les ombres et les peurs et les loups et les ténèbres régnaient.
Tu Sens bon. Ton odeur m’enivre. Je suis perdue dans les délices de ce parfum qui est celui de ton cou et de ta mâchoire. Je suis seule mais je sens ta présence et ton odeur et tes paroles et tes mains qui se balade sur moi et ton corps contre moi et tes mains et tes mains et tes mains et tes mains. Ton regard est sur moi et je le sais et j’arrive presque à le voir à le distinguer dans le noir qui m’entoure et je tombe je n’ai pas arrêté de tomber encore et encore, le tunnel ne s’arrête pas mais je n’ai plus l’impression de tomber et de me perdre et d’être seule et de me perdre parce que tu es là pour me soutenir et me rattraper quand je peux tomber.
La chute n’est rien et n’est que fiction si tu es là pour moi. Quand je te regarde c’est comme si je te découvrais à nouveau à chaque regard. Tu es devenu la lumière qui me manquait pour voir clair dans le noir. Je veux sentir tes bras autour de ma taille de mes hanches et sur mes joues et sur mon front et sur mes seins et contre mes mains.
Si tu venais à disparaître alors ma chute dans le gouffre s’arrêterait et après cette longue traversée je finirais par mourir en fermant les yeux. Reste. Je t’aime je t’aime
Derniers Commentaires